COUPLE et MUR



     Est-il possible que l'accouplement des turbines verticales en croix n'ait jamais été testé ? On peut le penser, compte tenu de tous les avantages que les hélices (HAWT) paraissaient posséder. C'est aussi sans doute pour cette raison-là que les tests de turbines verticales qui furent faits l'ont été sur des machines tellement mal conçues qu'ils ne signifient rien. On peut donc dire que nous ne savons rien sur les qualités, défauts et performances des machines décrites ci-dessous, et qui fonctionnent pourtant très bien. 

On voit que leur sens de rotation est déterminé par un très petit déflecteur devant les turbines. En fonction de sa position, il peut les amener à écarter le vent ou à le concentrer. Dans les deux cas, il l'accélère. Mais vaut-il mieux des turbines qui tirent, aspirent, pompent, sucent et concentrent les flux d'air, comme sur la figure 2 ? Ou vaut-il mieux qu'elles les repoussent et les écartent ?  

A la réflexion, il vaut mieux qu'elles aspirent, parce que dans ce cas, plus elles tournent vite, plus elles concentrent l'énergie des courants d'air. A l'inverse, dans le cas de la figure 1, l'augmentation de leur vitesse tend à réduire le nombre des molécules qui poussent les aubes. Cela favorise la faculté d'éviter les obstacles que possèdent les courants d'air, à cause des bouchons d'air qui se forment devant eux.

A mon avis le couple qui aspire devrait avoir un meilleur rendement. Mais en associant des couples de turbines des deux types, on peut former des murs récepteurs qui auraient un faible effet d'évitement.


Des murs de turbines verticales


Cela fait beaucoup de matières par rapport aux éoliennes actuelles, mais ce type de centrale pourrait être plus solide, plus sensible aux vents faibles et plus puissante. 


Vue de dessus, les turbines verticales seraient assemblées comme ceci :


On peut s'interroger sur les dimensions qu'elles auraient si leur rendement au mètre carré était égal à celui de l'hélice, en tenant compte du fait que c'est la surface des pales qui compte. D'après les données actuelles, une pale d'hélice de 70 mètres de longueur pourrait avoir une puissance de 5 MW. 

En estimant que la surface réceptrice d'une pale d'hélice de 70 m de longueur doit approcher les 150 m², nous pourrions obtenir ces 40 MW avec une surface de 1200 m², soit 40 mètres par 30, soit 6 turbines verticales de 5 m de diamètre et 40 m de hauteur.


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